Se lancer peut faire peur, surtout si tu veux éviter les pièges de l’autoédition dans lesquels nombreux sont déjà tombés avant toi. En effet, l’autoédition est une grande aventure mais elle peut parfois être stressante et malheureuse.
C’est pour t’éviter cela que je te présente 5 actions à éviter dans l’autoédition.
Tu peux aussi lire mon article sur les 10 erreurs de l’auteur qui débute dans l’autoédition.
1er piège de l’autoédition : l’édition à compte d’auteur
Premier piège à éviter dans l’autoédition, ne confond pas l’édition à compte d’auteur avec l’autoédition ou l’édition classique !
Édition classique
L’édition dite classique signifie que ton manuscrit est choisi par une entreprise dont l’activité est spécialisée dans l’édition de livre. Tu signes un contrat et tu cèdes tes droits d’auteur. Mais tu n’avances aucuns frais et ne prends pas de risques autres que cette cession de droits et l’obtention d’une toute petite commission lors des ventes.
Autoédition
Alors que l’autoédition te permet de créer et publier ton livre toi-même. Tu peux te faire aider en déléguant certaines étapes. C’est gratuit sauf si tu délègues certaines des activités à des professionnels. Tu investis financièrement mais pas que, car tu es le grand décideur de tout dans la publication de ton livre !
Édition à compte d’auteur
Il faut bien différencier l’autoédition de l’édition à compte d’auteur. Là aussi, c’est aussi une entreprise qui te sélectionne, mais la marque te demande de financier tout ou partie des étapes de création de ton livre. Tu n’es plus le grand décideur mais tu paies tout de même pour que d’autres personnes créent ton livre à ta place. C’est toi qui prends le risque financier. Il arrive même que certains groupes se permettent de te prendre tes droits d’auteurs ! Cela signifie qu’ils ne prennent pas de risquent mais récoltent tout le fruit de ton travail et de ton œuvre.
Mon avis pour éviter ce piège
À mon sens, l’édition à compte d’auteur est à éviter. Si tu optes pour cela, soit bien conscient des conséquences et lis bien le contrat qu’ils te demandent de signer.
J’ai écrit d’autres articles détaillés sur ce sujet complexe du choix du type d’édition. Mes explications et le comparatif devraient t’aider à aller plus loin dans tes recherches et à faire ton choix, ou confirmer celui que tu as fait.

Choisir entre l’autoédition et l’édition ou l’alternative idéale
Des explications et des définitions concrètes.

Autoédition ou édition traditionnelle
Le comparatif pour mieux choisir
En vidéo c’est encore mieux
Cet article t’intéresse ? Sache que tu peux regarder la vidéo correspondante sur ma chaîne YouTube. Tu obtiendras le contenu principal de vive voix en 5 minutes !
2e piège de l’autoédition : céder ses droits d’auteur
Deuxième piège à éviter dans l’autoédition, il s’agit encore d’une histoire de contrat.
Si tu signes un contrat et que tu cèdes tes droits d’auteur, ce n’est plus de l’autoédition !
Et puis, le principe même de cette aventure est de conserver la main sur ton livre, mais surtout sur le fruit des ventes !
Mon avis pour éviter ce piège
Il arrive que certaines plateformes te demandent de signer un contrat, mais s’il n’est pas question de cession de droits, tu ne prends pas de risque à ce niveau-là. Dans tous les cas, évite de céder tes droits d’auteurs, sauf si l’opportunité en vaut réellement la peine ! Et fais-toi conseiller par un expert avant d’apposer ta signature.
3e piège de l’autoédition : refuser de déléguer, et obtenir un livre au rendu amateur
Troisièmement, certains auteurs tiennent absolument à tout faire tout seuls, bien qu’ils n’aient pas les compétences techniques ou pratiques nécessaires. Comme je te le montre grâce aux vidéos de ma chaîne YouTube et dans les articles de ce blog, c’est possible. Mais il te faut un minimum de prérequis. Et si tu décides de gérer les étapes toi-même, cela signifie que tu dois dédier du temps et de l’énergie pour apprendre ! Ne pas en tenir compte un un des pièges de l’autoédition.
Mon avis pour éviter ce piège
Ne crois donc pas que seul et en quelques étapes simples tu pourras publier un livre de qualité. Déléguer te facilite la tâche et te permet d’obtenir un rendu à la hauteur de ton œuvre. Sinon, apprends, forme-toi et accepte que les erreurs fassent partie de ton chemin.
4e piège de l’autoédition : déléguer et ses pièges
Quatrièmement, si tu décides de déléguer certaines étapes de l’autoédition de ton livre, tu devras tout de même éviter certains pièges.
Le professionnalisme du tiers
Déjà, pense à vérifier le professionnalisme du tiers à qui tu songes confier ton livre. Pour cela, vérifie les avis des précédents clients, lis avec attention les documents fournis, par exemple les emails, l’éventuel contrat et le devis… Certaines personnes profitent de l’essor de l’autoédition pour monter des arnaques.
Les échanges avec le professionnel
Mais sans parler de cela, il arrive que certains auteurs ne prennent pas le temps d’écouter le professionnel ni de lire le contenu précis des prestations fournies. Vous risquez, toi comme l’expert, de ne pas collaborer dans de bonnes conditions si tu n’as pas cerné son offre.
Et puis, si tu délègues une tâche à un professionnel, c’est parce que tu as confiance en lui. Son avis et son expertise te permettront d’avancer et d’offrir un contenu qui te ressemble mais surtout, un livre de qualité à tes lecteurs. Alors, tiens compte de son avis ! Cela te demandera un certain lâcher-prise. Car il est parfois difficile de laisser un autre toucher à sa création et apporter sa propre touche. Vérifie bien que tu en es capable avant de contacter un tiers.
Mon avis pour éviter ce piège
Sélectionne avec attention le professionnel, et une fois ta décision prise, fais-lui confiance ! 🙂
5e piège de l’autoédition : vouloir vendre son livre sans faire de promotion
Cinquièmement et dernièrement, l’un des pièges de l’autoédition dans lesquels tombent les auteurs débutants et une croyance basée sur une méconnaissance.
Les auteurs souhaitent autoéditer leur livre et espèrent qu’il se vendra. Et ce, peu importe leurs objectifs, c’est naturel. Certains ont conscience que cela implique un certain travail de promotion, mais n’ont pas conscience de l’ampleur de la tâche, et de sa durée dans le temps.
Quelques posts sur ton profil Facebook ne te permettront pas de faire connaitre ton livre. Et même si tu crées une page Facebook ou un compte Instagram, il te faudra créer et développer ta communauté de lecteurs durant des mois, en commençant bien avant la sortie de ton livre. Et non pas en vendant ton livre, mais en partageant des contenus de qualités, ayant un lien avec tes ouvrages.
D’ailleurs, pour un auteur qui veut vivre au moins partiellement de la vente de ses œuvres, il est essentiel de continuer d’écrire et de publier.
Enfin, parler de ses livres n’est pas suffisant. Il faudra que tu aides et soutiennes la communauté d’auteurs. Le partage est essentiel dans cette sphère. Tout autant que la technique et le savoir. Il faut donner avant d’espérer recevoir.
Mon avis pour éviter ce piège
Apprends et fais de ton mieux dans la promotion de ton livre. Et si tu ne te sens pas prêt à te lancer, personne ne t’en voudra. Prends plaisir à écrire et créer tes livres. C’est aussi ça le principal !
Je te recommande de lire les articles de Jérôme Vialleton sur Ecrire et Être lu.
J’espère que ces quelques explications t’aideront à vivre l’aventure de l’autoédition dans de meilleures conditions.
Belle journée !
Emilie
Je partage complètement ton avis sur l’importance d’avoir un livre de qualité professionnelle. Essentiel pour sa crédibilité en tant qu’auteur.e. L’autoédition est une belle aventure lorsqu’on a à cœur de faire les choses avec un peu de rigueur, une bonne dose stratégie et beaucoup de passion 😉 !
Au plaisir de lire tes articles,
Noucia
Merci Noucia, pour ta lecture, ton commentaire. C’est encourageant ! 🙂